Incep din nou.Asta doar asa sa nu pierd timpul degeaba,desi dormitul nu e o pierdere de timp.Dar,am reflectat asupra problemei si mi-am dat seama ca intre dormit si scris (degeaba) aleg scrisul.
Oare e in aer ceva?Oare problema gazului a afectat oamenii?Sau poate pe mine...Trist.Nimeni nu ma mai intelege,ma cert cu toata lumea,toti oamenii ma enerveaza.Spun ceva ei inteleg altceva.Cer ceva ei imi dau altceva.Probabil problema e la mine desi inclin sa cred ca restul sunt de vina.Acum cativa ani,mai multi,cand eram neindreptatita nu ziceam nimic taceam,in timp ce inauntrul meu imi spuneam ca o sa murim toti intr-o zi si ca acolo in cer cei care m-au neindreptatit urmau sa plateasca pentru asta.La asta m-am gandit si acum.'Intr-o zi o sa muriti,si o sa vedeti ca eu aveam dreptate,nu voi.'Craciun fericit.
joi, 8 ianuarie 2009
duminică, 7 decembrie 2008
Notes intimes
Si j’étais plante. je ne voudrais pas être de ces plantes utiles qui ont trop affaire à l’homme. Ni avoine, ni blé, ni orge, parqués sans pouvoir en sortir dans un champ en règle - et on ne laisse même pas aux blés leurs bleuets pour se distraire - ni surtout ces légumes soumis et rangés ces carottes alignées, ces haricots qu’on dirige à la baguette, ces salades qu’on force à pâlir en leur serrant le coeur quand il fait si beau alentour et qu’elles voudraient bien être grandes ouvertes.
J’accepterais encore d’être herbe à tisane, serpolet ou mauve, ou sauge pour vu que ce fût dans un de ces hauts battus des vents où ne vont les cueillir que les bergers. Mais j’aimerais mieux être bruyère, gentiane bleue, ajonc, chardon au besoin, sur une lande abandonnée, ou même un champignon pas vénéneux, mais pas non plus trop comestible, qui naît dans la mousse,un matin. au creux le plus noir du bois, qui devient rose sans qu’on le voie et meurt tout seul le lendemain sans que personne s’en mêle.
Et si j’étais animal, je ne voudrais pas être bête de maison ou de ferme,pas même la chèvre qu’on attache au piquet et qu’on rentre dans une étable pour la traire,ni une de ces poules dans la basse-cour,toutes mêlées aux marchés de l’homme et qui peuvent se dire l’une à l’autre quand elles ont pondu un œuf :”c’est quinze sous que j’ai fait là et je vaux dix francs la livre…”Non! Non! J’aimerais mieux être lièvre, ou renard, ou biche, ou rossignol qui ne rencontrent l’homme jamais que le jour où il les tue.
Et j’aurais été toute ma vie animal des plus domestique, bête de somme, chien attaché, serin en cage. Ou légume à faire la soupe. C’était la volonté de Dieu.
(Marie Noël, ”Notes intimes”)
J’accepterais encore d’être herbe à tisane, serpolet ou mauve, ou sauge pour vu que ce fût dans un de ces hauts battus des vents où ne vont les cueillir que les bergers. Mais j’aimerais mieux être bruyère, gentiane bleue, ajonc, chardon au besoin, sur une lande abandonnée, ou même un champignon pas vénéneux, mais pas non plus trop comestible, qui naît dans la mousse,un matin. au creux le plus noir du bois, qui devient rose sans qu’on le voie et meurt tout seul le lendemain sans que personne s’en mêle.
Et si j’étais animal, je ne voudrais pas être bête de maison ou de ferme,pas même la chèvre qu’on attache au piquet et qu’on rentre dans une étable pour la traire,ni une de ces poules dans la basse-cour,toutes mêlées aux marchés de l’homme et qui peuvent se dire l’une à l’autre quand elles ont pondu un œuf :”c’est quinze sous que j’ai fait là et je vaux dix francs la livre…”Non! Non! J’aimerais mieux être lièvre, ou renard, ou biche, ou rossignol qui ne rencontrent l’homme jamais que le jour où il les tue.
Et j’aurais été toute ma vie animal des plus domestique, bête de somme, chien attaché, serin en cage. Ou légume à faire la soupe. C’était la volonté de Dieu.
(Marie Noël, ”Notes intimes”)
vineri, 5 decembrie 2008
Nimic nu dureaza
"Atunci am înteles ca nimic nu dureaza în suflet, ca cea mai verificata încredere poate fi anulata de un singur gest, ca cele mai sincere posesiuni nu dovedesc niciodata nimic, caci si sinceritatea poate fi repetata, cu altul, cu altii, ca, în sfîrsit, totul se uita sau se poate uita, caci fericirea si încrederea adunata în atîtea luni de dragoste, în atîtea nopti petrecute împreuna, pierisera acum ca prin miracol, si nu supravietuisera în mine decît un întârîtat orgoliu si o cumplita furie împotriva mea însumi."
joi, 4 decembrie 2008
Un concert in ploaie.Strigat, buze, multime, frig, lacrimi, mana, cer, balti, drum... Sa mergi descult, sa simti asfaltul ud, sa ridici capul si sa tii ochii inchisi neputand face fata picaturilor care cad hotarate, sa-ti amintesti toate promisiunile care ti-au fost facute, toate zambetele pe care le-ai prins din zbor desi nu iti erau adresate, sa realizezi ca nu ai facut nimic sa meriti atata puritate divina, ploaia...sa iti cada o ultima picatura pe obraz care sa se preschimbe in lacrima apoi sa intri in scara blocului, sa auzi manelele vecinului, tipetele vecinei careia nu i-a venit copilul acasa pana la ora 23:45, , sa intri in casa si astepti urmatoarea ploaie, urmatoarea viata...Asta e tot ce meriti.Om.
marți, 2 decembrie 2008
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